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Des associations tirent la sonnette d'alarme sur l'état des migrants

Un groupe d'associations de la société civile a tiré la sonnette d'alarme sur la situation des migrants qui ont été évacués de force du camp de Réfugiés Choucha à Ben Guerdane, qui relevait du mandat de l'UNHCR en Tunisie, depuis deux mois et qui ont été hébergés à la maison de Jeunes de la Marsa à la banlieue nord de Tunis.


Les associations assurent que ces migrants sont privés de tous les services de base comme les soins  et que certains d'entre eux n'ont pas reçu la visite d'un médecin depuis des semaines alors qu'ils doivent suivre un traitement médical régulier.


Le communiqué ajoute que ces personnes ont décidé d'entamer une grève de la Faim afin d'alerter sur leurs conditions.


Pour rappel, le Camp de Réfugiés Choucha a officiellement fermé ses portes le 30 juin 2013 et les réfugiés qui s'y trouvaient ont été délocalisés et intégrés à la société tunisienne au sud du pays ou rapatrier vers leurs pays d'origine.


Le représentant du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés à Tunis, Mazen Abu Shanab, nous a expliqué que sur la trentaine de personnes se trouvant actuellement à la Maison de Jeunes de la Marsa, seuls 2 sont des réfugiés dont l'UNHCR suit la situation.


Le reste du groupe est composé de migrants irréguliers qui ont refusé de rentrer dans leurs pays ou d'être placés dans le centre d'accueil à Médenine pour diverses raisons et sont suivis par l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) et le Croissant Rouge Tunisien.

 



Petite précision lexicale :

 

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